Une information de l’Econome diocesain

Chères donatrices, chers donateurs,

Vous êtes abonné à la campagne de dons intitulée « Quête prélevée (Quête mensualisée) » sous la forme d’un prélèvement mensuel sur votre compte bancaire ou bien d’un paiement par carte bancaire le 5 de chaque mois. Je voulais tout d’abord vous en remercier chaleureusement au nom de votre curé car la régularité de ces paiements est un atout majeur pour subvenir aux besoins de la paroisse.

Je m’adresse aussi à vous aujourd’hui parce que la Conférence des Evêques de France a demandé à tous les diocèses que la QUÊTE dominicale ne soit plus dématérialisée, même sous la forme de jetons, afin de lui réserver toute sa place dans la liturgie eucharistique lors de l’Offertoire. Nos évêques comprennent que la « Quête en ligne » puisse perdurer si le fidèle n’a pas la possibilité d’assister « en présentiel » à la célébration, mais ils tiennent à ce que ce don soit complètement gratuit c’est-à-dire sans avantage fiscal qui en dénature la portée.

Si vous avez pu participer aux célébrations des 5 et 6 juin, vous avez pu noter que nous avons lancé dans pratiquement toutes les paroisses du diocèse de Marseille, une campagne de dons intitulée « Contribution pour ma Paroisse ». Son principe est de contribuer au fonctionnement de votre paroisse par un don régulier, sous forme de paiement mensuel ou par un don ponctuel par carte bancaire, pour aider votre curé dans sa  mission pastorale ou bien à l’occasion d’un baptême, d’une catéchèse, d’un mariage ou d’obsèques.  Contrairement à la quête, ce type de contribution permet de bénéficier d’un reçu fiscal comme pour le Denier de l’Eglise, les Chantiers Diocésains, etc…

C’est la raison pour laquelle dès le mois de juillet prochain, votre abonnement à la « Quête prélevée (Quête mensualisée) » va automatiquement basculer sur un abonnement à la « Contribution pour ma Paroisse » sans que vous ayez besoin de faire une démarche particulière. Les jetons de quête vont progressivement disparaître dans votre paroisse et vous serez invités, si vous le souhaitez, à donner de nouveau ce que vous jugerez nécessaire dans le panier de quête.

Si vous désirez modifier la mensualité à partir du mois de juillet, vous avez la possibilité de le faire vous-même en accédant à votre espace personnel en haut à droite de l’écran de dons à condition que vous soyez en paiement mensualisé par carte bancaire : https://donnons-marseille.catholique.fr/

Si vous êtes en prélèvement IBAN et souhaitez modifier le montant prélevé, merci d’envoyer un mail à association-diocesaine-dons@adm13.fr

Je vous remercie vivement pour toute votre confiance et pour votre actif soutien.

Bien à vous,

Laurent CHARIGNON

Econome diocésain

Homélie 6 juin 2021

Fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ
Mc 14, 12-26

Nous célébrons aujourd’hui une fête qui a plusieurs noms, autrefois on disait la Fête-Dieu, aujourd’hui, depuis Vatican II, on dit plutôt Fête du saint sacrement du corps et du sang du Christ. Ces fêtes se prolongent soit dans l’adoration soit par le sacrement de l’Eucharistie où nous recevons le corps du Christ en nous.
C’est une fête très ancienne, qui date du 13° siècle. Il s’agissait d’affirmer fortement la présence du Christ dans le Saint Sacrement, comme disait Urbain IV, « pour confondre la folie de certains hérétiques ». C’est aussi à cette époque que l’on a commencé à montrer l’hostie et le calice après la consécration.
Cette fête a été longtemps l’occasion de processions dans les rues des villes d’Europe, avec ostensoir, grands ornements et pétales de rose, les plus anciens s’en souviendront.
Aujourd’hui on s’attache surtout à montrer le sens de cette présence du corps du Christ parmi nous. Soit dans l’adoration, soit dans l’Eucharistie.
Je m’attacherai ici à cette Fête du Corps et du Sang du Christ qui est un appel à approfondir le sens de l’Eucharistie et sa place dans notre vie. Quel est le sens de cette présence réelle que nous recevons ? Comment abordons-nous ce mystère de la communion où nous recevons le Christ ?
Il me semble qu’il y a deux pièges à éviter, et deux qualités à souligner.
Le premier piège, c’est faire de l’Eucharistie un remède, une potion magique. Vous recevez le corps du Christ et tout est résolu. Vous deviendrez parfait comme par enchantement. Vous aurez de nouveau l’énergie, la force spirituelle pour vivre en chrétien, vous n’aurez plus de tentations, simplement en allant communier. Eh bien non, ça ne marche pas comme cela. Dieu n’agit pas sans la coopération de l’homme.
Le deuxième piège, c’est de faire de l’Eucharistie une récompense. Parfois on pense que parce qu’on a fait un effort, parce qu’on a l’impression d’avoir été fidèle à l’invitation de l’Eglise, on a mérité de recevoir le Christ. A l’inverse, parce qu’on a été infidèle et qu’on a peut-être commis une grosse faute, la communion nous semble interdite. L’Eucharistie, c’est autre chose, on va le voir.
Pour sortir de ces pièges, il faut méditer sur les deux qualités à souligner :
La première qualité, c’est que l’Eucharistie, et je l’ai dit souvent ici, est une nourriture spirituelle pour ceux qui ont faim. Elle vient nourrir les intelligents comme les pauvres, les pêcheurs comme les parfaits, ceux qui sont dans des situations bancales et difficiles comme ceux qui sont dans le droit chemin. Elle ne va nourrir que ceux qui ont faim, car elle ne fonctionne pas comme un coup de baguettes magiques. Jésus l’a dit dans l’Evangile, je suis venu appeler non pas les justes mais les pêcheurs. A chacun de voir
comment il comprend ces paroles, mais l’esprit est clair, l’Eucharistie n’est pas réservé
aux purs et aux parfaits.
La deuxième qualité à souligner, c’est comment l’Eucharistie nous offre la présence
spirituelle d’un ami, le Christ, qui nous accompagne. Nous sommes avec le Christ qui
est en nous, celui qui a parcouru la Palestine il y a 2000 ans, celui que l’Eglise ne cesse
de célébrer depuis tant d’années, celui qui est présent dans le coeur des centaines de
millions de chrétiens qui vont communier ce jour. Cet ami est là pour nous soutenir et
nous accompagner ; il ne nous laissera pas tomber au temps de l’épreuve. Je marche
avec lui tout au long des jours.
Deux pièges à éviter donc, l’Eucharistie remède et l’Eucharistie récompense. Entrons
plutôt dans le compagnonnage avec un Christ présent en nous, qui nous sollicite pour
nous mener sur la route qui mène au Royaume.

Pierre de Charentenay, sj
St-Ferréol, le 6 juin 2021

Témoignage de Josselin, engagé dans la chaine de solidarité

1er anniversaire de notre « Koffi St-Fé » !

Voici le témoignage de Josselin qui a reconnu qu’il y avait un « boulet de canon » à enlever durant le premier confinement et il s’est joint à nous avec ses amis, lycéens comme encadreurs, du lycée l’Olivier pour apporter notre modeste contribution dans la chaîne de solidarité. Merci à toi, Josselin, merci à vous tous à travers le témoignage de notre jeune ami !

Je m’appelle Josselin Granier, j’ai 18 ans et je suis en Terminale au Lycée l’Olivier – Robert Coffy, dans le 12ème arrondissement. Nous venons avec une équipe de volontaires de mon lycée un dimanche sur deux.
Le petit-déjeuner partagé le dimanche matin sur le parvis de l’église est une réelle chance pour nous, jeunes étudiants du lycée l’Olivier-Robert Coffy. Cela nous permet d’en apprendre davantage sur « les gens de la rue » mais également de réaliser qu’il n’y a pas qu’une seule forme de pauvreté. Nous pouvons accueillir des personnes qui ont besoin de parler, qui ont parfois juste besoin de réconfort ou de moments de partage. J’ai le sentiment que nous venions simplement pour servir un petit-déjeuner lors de mes premiers matins mais au final, je me rends compte que je viens aussi pour moi-même. En effet, cela me fait du bien de venir, de discuter avec des personnes que je n’ai pas l’habitude de rencontrer. Les sans-abris que je rencontre ont tellement de choses à nous apprendre ! Ce sont des bibliothèques humaines. Nous arrivons le matin, nous venons tous de nous réveiller et venons dans le seul objectif de passer un bon moment en ce début de journée.
J’ai décidé de m’engager auprès de cette cause d’aide aux sans-abris depuis le premier confinement, en 2020, puisqu’il fût au cœur d’une réelle prise de conscience pour ma part. En effet, pendant cette période j’ai pu réaliser qu’il y avait énormément à faire et que j’avais la possibilité de faire mon maximum pour aider les personnes dans le besoin. Nous avons pu voir de nombreuses initiatives fleurir depuis le début de la pandémie et cela prouve le potentiel que chacun de nous a à s’entraider.