1er anniversaire de notre « Koffi St-Fé » !
Voici le témoignage de Josselin qui a reconnu qu’il y avait un « boulet de canon » à enlever durant le premier confinement et il s’est joint à nous avec ses amis, lycéens comme encadreurs, du lycée l’Olivier pour apporter notre modeste contribution dans la chaîne de solidarité. Merci à toi, Josselin, merci à vous tous à travers le témoignage de notre jeune ami !
Je m’appelle Josselin Granier, j’ai 18 ans et je suis en Terminale au Lycée l’Olivier – Robert Coffy, dans le 12ème arrondissement. Nous venons avec une équipe de volontaires de mon lycée un dimanche sur deux.
Le petit-déjeuner partagé le dimanche matin sur le parvis de l’église est une réelle chance pour nous, jeunes étudiants du lycée l’Olivier-Robert Coffy. Cela nous permet d’en apprendre davantage sur « les gens de la rue » mais également de réaliser qu’il n’y a pas qu’une seule forme de pauvreté. Nous pouvons accueillir des personnes qui ont besoin de parler, qui ont parfois juste besoin de réconfort ou de moments de partage. J’ai le sentiment que nous venions simplement pour servir un petit-déjeuner lors de mes premiers matins mais au final, je me rends compte que je viens aussi pour moi-même. En effet, cela me fait du bien de venir, de discuter avec des personnes que je n’ai pas l’habitude de rencontrer. Les sans-abris que je rencontre ont tellement de choses à nous apprendre ! Ce sont des bibliothèques humaines. Nous arrivons le matin, nous venons tous de nous réveiller et venons dans le seul objectif de passer un bon moment en ce début de journée.
J’ai décidé de m’engager auprès de cette cause d’aide aux sans-abris depuis le premier confinement, en 2020, puisqu’il fût au cœur d’une réelle prise de conscience pour ma part. En effet, pendant cette période j’ai pu réaliser qu’il y avait énormément à faire et que j’avais la possibilité de faire mon maximum pour aider les personnes dans le besoin. Nous avons pu voir de nombreuses initiatives fleurir depuis le début de la pandémie et cela prouve le potentiel que chacun de nous a à s’entraider.