Méditer l’évangile de ce dimanche avec le service diocésain de la vie spirituelle en contemplant Marseille
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Communauté Saint Fé- Newsletter n°15- 6 mai 2020
Saint Fé au temps du Coronavirus
Message du P. Steves Babooram
« Dans sa lettre encyclique Laudato si’, le pape François nous avait alertés sur les enjeux sociaux et environnementaux de notre époque. Il nous avait recommandé d’adopter des attitudes de simplicité, de sobriété et de partage. Beaucoup l’ont fait, souvent des jeunes, sans même avoir attendu que l’Église les rejoigne. Dans cette encyclique décidément prophétique, le Pape soulignait le lien entre crise sociale, crise écologique et crise spirituelle. C’était il y a cinq ans. Aujourd’hui, bon gré mal gré, nous y sommes !
Frères et sœurs, ce 1er mai 2020, à nul autre pareil, est l’occasion de réfléchir à la vraie dignité du travail humain et au sens que nous voudrions donner à notre vie en société. La période que nous traversons est redoutable d’incertitude et de désarroi. Elle est aussi riche d’un élan de courage et de fraternité, de reconnaissance et de compassion. Prenons les moyens de ne pas oublier ce que nous sommes en train de vivre. Quand nous reviendrons à une vie plus ordinaire, n’ayons pas peur de développer, comme nous le conseille le pape François, ‘un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance face à l’avancée du paradigme technocratique’ » (n° 111).
Mgr Jean-Marc Aveline, Cf. Homélie prononcée le 1er mai 2020 à Notre-Dame de la Garde
Sauf avis contraire, nous entrerons lundi prochain dans le temps de déconfinement en plusieurs étapes. Comment envisageons-nous la manière la plus simple, ordinaire et responsable de vivre cette transition après presque deux mois de confinement, comme une période d’apprentissage en vue d’acquérir de bons réflexes pour la suite ? Cela a été amplement souligné dans les medias : « on ne pourra plus vivre comme auparavant ». Il y a de grands désirs légitimes chez certains de vouloir aller rendre visite à leurs proches et amis, à faire telle ou telle course urgente à l’ouverture de certains magasins sans oublier de passer… au salon de coiffure ! D’aucuns soulignent aussi : « qu’est-ce qu’on va rencontrer comme situations de détresse ou de misère de toute sorte au début du déconfinement quand les gens vont commencer à sortir ? ».
Dans l’extrait précité de l’homélie de notre archevêque à l’occasion de la fête du travail, ce dernier cite le pape François pour nous rappeler que tout est lié quand nous parlons de crise sociale, crise écologique et crise spirituelle. Et nous pouvons aussi rajouter à cela la crise économique sans précédent provoquée par la pandémie de Covid-19.
La fête du travail souligne toujours la nécessité de faire mémoire de la valeur et de la dignité du travail de l’homme qui poursuit l’œuvre de la Création. Malgré toutes les mesures prises pour préserver les emplois, des discours officiels annoncent qu’il y aura, malgré tout, des pertes d’emploi inévitables. Marseille ne sera sans doute pas épargnée.
Autant nous faudra-t-il rappeler systématiquement les gestes barrières pendant le déconfinement, autant nous faudra-t-il en faire de même pour ce qui est de nos choix et de nos priorités dans notre manière de consommer, de circuler, de nager à contre-courant pour préserver l’environnement comme pour faire reculer toute forme d’injustice sociale, à quelque niveau que ce soit.
Un autre point à ne pas oublier non plus : pendant le temps de confinement, nous avons montré notre capacité à susciter de grands élans de générosité et de compassion agissante envers les plus faibles de notre société. Puissions-nous poursuivre cet élan, selon nos possibilités, particulièrement vis-à-vis de ceux qui vont se retrouver sans emploi ou à la rue. Un regard fraternel ou un geste encourageant peut aider l’autre à ne pas sombrer davantage et à retrouver pas à pas sa dignité bafouée.
Steves Babooram
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